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La Caserne Marceau : vitrine du Limoges que vous attendez
La transformation de la caserne Marceau marque un tournant pour Limoges et plus particulièrement pour le quartier Carnot, incarnant notre engagement en faveur de l’innovation et de la réappropriation urbaine.
Ce site de plus de 4 hectares était laissé en déshérence depuis la fermeture de la caserne en 2010. Le Maire a rappelé qu’il y a déjà près de 10 ans, les services publics municipaux avaient investi ce lieu : la police municipale primo, le service des objets trouvés secundo et le service tranquillité publique, hygiène et sécurité et le CSU enfin. Tous ces services participent à la tranquillité publique, aux contacts quotidiens avec les habitants.
Deux projets emblématiques illustrent cette ambition : l’ouverture du tiers-lieu « Bâtiment 25 » et la réhabilitation à venir de la caserne elle-même, dont les premières esquisses ont été dévoilées en Conseil municipal. Ce chantier qui prendra fi n en 2030 marque la renaissance du quartier Carnot-Marceau.
Le « Bâtiment 25 », désormais ouvert, marque une double innovation sociale et économique au coeur de Limoges. Ce tiers-lieu multifonctionnel est conçu pour être un espace où s’entrelacent créativité, collaboration et inclusion. Artistes, entrepreneurs, associations, citoyens, tous y trouvent un cadre propice à l’émergence de nouvelles initiatives. De nouvelles collaborations s’y nouent chaque jour et mettent à ce titre une fin définitive à la période Covid où nous avons tous eu tant de mal à nous retrouver. Ce projet
a nécessité un investissement de plus de 2 millions d’euros de la part de la Ville de Limoges, affirmant notre volonté de transformer durablement cet espace en un pôle d’attractivité et d’innovation.
Le chantier du Bâtiment 25 a permis de réhabiliter 1 600 m2 de l’ancienne caserne tout en préservant l’âme du site historique. Cette réhabilitation a notamment permis de remettre en état les structures du bâtiment tout en améliorant son accessibilité et en intégrant des dispositifs respectueux de l’environnement. Désormais, ce lieu n’est pas qu’un espace de travail partagé : c’est un laboratoire de solutions nouvelles pour le territoire, une plateforme d’échanges et d’expérimentations.
Notre municipalité a fait de l’ouverture de ce lieu un symbole fort d’un Limoges qui se modernise et se tourne vers l’avenir, sans oublier ses racines. C’est un lieu où l’innovation technologique côtoie l’action sociale, où la culture se mêle à l’économie, et où la citoyenneté s’exprime au quotidien.
En parallèle, la reconversion globale du site de l’ancienne caserne Marceau entre dans une nouvelle phase. Située en plein centre-ville, la caserne Marceau va devenir un véritable îlot de vie où nature et urbanisme cohabiteront harmonieusement : logements, commerces, évènementiel, accueil du marché hebdomadaire dans la caserne… Le parc central prévu au coeur du projet, espace vert ouvert à tous, off rira aux habitants un lieu de détente, répondant à notre ambition de créer une ville plus durable et plus apaisée.
Ce projet Marceau dans sa globalité, fruit d’une longue concertation, est un exemple de la manière dont nous entendons transformer Limoges. Nous avons fait le choix d’une reconversion respectueuse de l’histoire du site, tout en répondant aux défis contemporains : création d’espaces de vie mixtes, intégration d’une dimension environnementale forte, promotion de la convivialité.
Ainsi, la caserne Marceau deviendra un modèle de reconversion urbaine réussie, mêlant patrimoine et modernité. Ce projet incarne notre vision pour Limoges : une ville dynamique, innovante, durable et solidaire.
Les prochaines étapes s’annoncent passionnantes. Nous vous invitons à rester acteurs de cette transformation. Limoges change, s’embellit et se renforce, grâce à des projets comme ceux du Bâtiment 25 et de la caserne Marceau ouvrant la voie à une ville audacieuse. .
Vincent Brousse et les élus de la majorité municipale
Novembre 2024
Opposition
Gauche citoyenne, sociale et écologiste
Gratuité des transports : chiche !
L’art de la répétition a parfois du bon. Voilà des années que notre groupe propose la gratuité du transport public essuyant à chaque fois un refus hautain de la majorité municipale. Les choses changeraient-elles ? Cette question connaît en effet une actualité nouvelle depuis le conseil municipal de septembre. Ce soir-là, à notre grande surprise, le maire, dans son propos liminaire a évoqué cette éventualité. Notre étonnement était d’autant plus grand que jusque-là il s’était montré complètement fermé à cette proposition que nous remettions sur le tapis dès que nous en avions l’opportunité. Le lendemain soir, interrogé par un élu de notre groupe le président de la Communauté urbaine, autorité organisatrice du transport, plus prudent, confirmait cependant que les services examinaient cette hypothèse.
Jusque-là on nous avait expliqué que la gratuité était une proposition utopique portée par des démagogues, qu’elle n’était de toute manière pas finançable et que les chauffeurs de la STCL (société des transports en communs de Limoges Métropole) n’en voulaient pas eux-mêmes. Changement radical de discours : la gratuité n’est plus un sujet tabou. On peut légitimement s’interroger sur les raisons de ce revirement du maire de Limoges.
Réelle prise de conscience des enjeux environnementaux et sociaux ? Il est vrai que la gratuité des transports fait florès en France et qu’il devient difficile d’y opposer des arguments sérieux. Une trentaine de villes, grandes ou petites, dirigées par des exécutifs de gauche ou de droite, l’ont instauré, là l‘instar des Communautés urbaines de Dunkerque et de Montpellier. Le succès est partout au rendez-vous avec des progressions spectaculaires du nombre de voyageurs transportés.
Ou alors caillou jeté dans le jardin du Président de la CU tant les relations entre les deux hommes paraissent aujourd’hui distendues sinon mauvaises ? Plus probable encore on peut y voir un signal adressé à l’électorat alors que se profilent les municipales de 2026.
Coup de pouce au pouvoir d’achat
L’avenir nous dira si les paroles sont suivies d’effet mais le débat qui est relancé confirme le bien fondé de notre argumentation. Le changement climatique et la crise sociale nous imposent en effet de prendre des mesures fortes. La gratuité des transports publics s’inscrit dans cette trajectoire vertueuse. Elle participerait à réduire la place de la voiture en ville tout en redonnant du pouvoir d’achat aux ménages. Pour être pleinement efficace, sa mise en oeuvre doit s’accompagner d’une refonte globale des cadencements, des horaires et des parcours des bus afin de mieux répondre aux besoins des usagers. Elle doit aussi participer de la réflexion sur le nouveau PDU (Plan de déplacement urbain) visant à redéfinir les sens de circulation et la place de chacun de modes de transport sur l’agglomération. Mise en oeuvre rapidement elle anticiperait et ne pourrait que conforter les bénéfices attendus de la mise en oeuvre progressive du BHNS (bus à haut niveau de service). La gratuité a bien sûr un coût. Rappelons ici que la billetterie ne représente aujourd’hui que 20 % du coût du transport public qui est donc déjà subventionné à 80 %. Outre les économies induites par la suppression de la billetterie, la redevance mobilité
versée par les entreprises de plus de 11 salariés pourrait être majorée. En contrepartie, la participation à hauteur de 50 % des entreprises sur les abonnements transports des salariés deviendrait obsolète et compenserait ainsi l’augmentation du versement mobilité.
Les clignotants sont aujourd’hui au vert pour la gratuité des transports publics. Alors Chiche Monsieur le Maire, chiche Monsieur le Président de la communauté
urbaine !
Thierry Miguel, Gulsen Yildirim, Gilbert Bernard, Olivier Ducourtieux,
Nabila Anis, Thibault Bergeron, Christelle Merlier / groupe.opposition@ville-limoges.fr - 05 55 45 63 66
Novembre 2024
Anciennes tribunes
Retrouvez les tribunes précédentes dans les anciens numéros de Vivre à Limoges.